Lhomme nest ni cupide, ni généraux, il est les deux, et beaucoup plus encore. Léconomie a réussi à accaparer de nombreux mythes: la liberté (le marché libre), légalité (légalité des consommateurs, des actionnaires, légalité du salarié qui choisit son patron autant que le patron choisit son salarié), le bien-être sans doute, le bonheur. Mais deux mythes lui sont à jamais interdits: la gratuité et la solidarité. Et pourtant, il doit paraître clair au terme de cet Antimanuel, que la gratuité et la solidarité font la croissance, linvention, la richesse, malgré la concurrence, essentiellement inefficace. Léconomie marchande accarpare ce quelle na pas le droit de sapproprier: lesprit de gratuité de la recherche et de solidarité qui explique la synergie et les rendements croissants. Elle en tire des profits monétaires et symboliques auxquels elle ne peut prétendre.

Bernard Maris: Éloge de la gratuité, in: Antimanuel d`Économie, 348f.

sehr gutes buch. und bei der passage oben unweigerlich ganz emphatisch an weblogs denken müssen, an alle die, die das machen, die das füreinander tun, ohne jedes weitere kalkül, diese einfach so geschenkte nähe, die vielen kleinen aufmerksamkeiten, die gesten von güte und der unfassbare überschuß an herzlichkeit oft, der diskret zugeneigte umgang, das glücksempfinden bei alledem. homo generosus, ein sanftes politikum, nicht zu unterschätzen.