To my mind, there is nothing worse than an idle life. Nobody should suffer that. (Henry Ford)
Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis des siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture. Au lieu de réagir contre cette aberration mentale, les prêtres, les économistes, les moralistes, ont sacro-sanctifié le travail. Hommes aveugles et bornés, ils ont voulu être plus sages que leur Dieu; hommes faibles et méprisables, ils ont voulu réhabiliter ce que leur Dieu avait maudit. Moi, qui ne professe d'être chrétien, économe et moral, j'en appelle de leur jugement à celui de leur Dieu; des prédications de leur morale religieuse, économique, libre penseuse, aux épouvantables conséquences du travail dans la société capitaliste.
Paul Lafargue: Le droit à la paresse (1880)
I might be tempted to say that I make no place for laziness in my life and that that is my mistake. I feel it as a lack, and a wrong. I often place myself in a situation to struggle to do things. When I don’t do them, or at least during the time when I can't manage to do these things — because I do end up doing them in the long run — it’s more a question of an idleness that is imposed upon me rather than a laziness of my choosing, and imposing myself upon it.
Roland Barthes: Osons être paresseux // Let´s dare be lazy (1979)